Le modèle fonctionnel a pour rôle de montrer en une seule image l’ensemble des fonctions de la personnalité dans leur exercice harmonieux :
Il a la forme d’une étoile à six branches qu’il faut imaginer mobile et mobilisatrice. Elle a en son centre un axe entouré d’une zone qui représente le point central de la conscience indissociable de la volonté qui, dans l’hypothèse d’Assagioli, donne l’élan dynamique et coordinateur des fonctions.
Aux quatre fonctions fondamentales différenciées par Jung : sensation, émotion, pensée et intuition, la psychosynthèse ajoute l’imagination et les fonctions d’impulsion (comportant pulsion, désir, aspiration, c’est-à-dire tout ce qui pousse à l’action).
Ces six fonctions sont les instruments d’expression du « Je».
Elles ne sont pas disposées au hasard ; elles semblent polarisées entre elles mais en même temps sont complémentaires. (Les sensations sont disposées à l’opposé de l’intuition mais en même temps, elles sont complémentaires)
La volonté est donc bien cette fonction centrale, nécessaire à ces complémentarités, distribuant les tâches à toutes les fonctions qu’elle maîtrise et coordonne en même temps. Elle apparaît dans la théorie psychosynthétique comme la baguette du chef d’orchestre qu’est le Je conscient.
La « volonté » est la fonction psychique, dont l’être humain dispose pour cheminer dans son parcours existentiel. Elle constitue l’expérience centrale de la vie humaine, la découverte de sa liberté et de sa capacité de vouloir, de la prise de conscience de soi non plus comme un objet passif, qui réagit aux événements extérieurs, mais comme « sujet », qui a la faculté d’ »agir » sur soi, sur les autres et sur la vie, capable de réaliser des changements et des transformations.
L’expérience de la volonté est directement liée avec l’expérience du Je (auto-conscience), laquelle a deux aspects, un « introspectif » et l’autre « dynamique ».
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